Mode

La grande incertitude de ce qui doit être élégant

22 janvier 2020

L’élégance, qui n’est au début qu’un procédé typiquement de la femme pour susciter l’envie par le mépris… Ce sera en ce cas-là un genre élégant et une d’attitude universelle, ayant la possibilité de gagner toutes les substances.

élégant

Le flux et le reflux du oui et du non dans nos résolutions montre cette attitude. C’est ce qu’exprime le langage ordinaire en déclarant que les pensées des Hommes sont en concordance avec les croyances en dieu ou de la politique. Les attirances attachées à la simultanéité de l’adoption et du rejet, donnent la possibilité de savourer avant tout les 2 caractéristiques qui les rejettent.

Les différences entre beau et beau !

C’est dans cette incertitude que s’esquisse le rapport primordial et inévitable de la propriété et de la privation. Cependant, c’est principalement une harmonie de la science que l’on a recherchée dans le gandisme. Le « Dark Age » a figé le genre d’un démon repoussant et monstrueux, que la Renaissance a exprimé par le chèvre-pied qui vient de la période Antique. Milton, l’élégant, au XVIIe siècle, avait cessé avec les coutumes en représentant un Méphistophélès au charme dramatique, ange déchu dont l’allure n’avait rien laissé de sa splendeur primitive. Cependant, son charme se rapporte moins à de l’élégance qu’à une surabondance de magnificence assombrie. Le Diable de Goethe est le 1er démon distingué, en justaucorps cramoisi, le plumet au couvre-chef. La diseuse de bonne aventure, qui ne l’a pas vu depuis belle lurette, ne se souvient pas de lui.

Le gandin au centre de la société

La société, qui façonne l’univers, s’est déployée pour aller jusqu’au démon. On ne voit plus aujourd’hui de spectres du Nord, plus de cors, de queues, de sacoches maléfiques et de marques indélébiles ! Le Prince des Démons gandin, cité par l’Albertus de Théophile Gautier fait l’ultime pas de l’élégance. C’était un élégant, affichant l’impériale et la petite moustache, faisant tinter ses bottines et striduler son fouet. De la même manière, qu’un magnifique du bvd de Gand. Or Diable se précise comme étant celui qui ment sans cesse comme le synthétise Goethe. Telle est l’apparence de l’élégance qui se propage dans cette période…

Faire croire ce que l’on n’est pas

Cette tromperie qui a pour nature de singer un amour qu’on ne ressent pas, et à faire la promesse d’un privilège qu’on ne donnera pas. Telle est l’enseignement de la grande vanité que Julien Sorel, dans Le Rouge et le Noir, subit chez les nouveaux élégant gandins russes qui vivent à Londres. Le prince Korasoff lui fait connaître l’unique croyance de cette période. Faites sans cesse l’opposé de ce qu’on espère de vous. Le jouvenceau est au demeurant aidé par son expression dédaigneuse, à une distance astronomique de l’émotion du moment. En rentrant de Londres, il conquerra sans aucune difficulté Mathilde en simulant le dédain et la froideur. Voici l’enseignement final du gandisme au XIXe siècle, que Camus caractérisera avec L’Homme révolté. Grâce spirituelle, dont le comportement dans son ensemble compose une rébellion à l’encontre de Dieu, le gandisme est un genre altérée de l’austérité.

Le mépris au centre des relations humaines

L’élégant qui s’identifie se fabrique une fraternité, par la vigueur même du mépris, car il n’a la possibilité de se positionner qu’en adversaire. Un auditoire lui est également indispensable, en tant qu’une psyché au gracieux, et à cet égard, il lui faut surprendre à chaque instant. Sa mission est dans la particularité, son amélioration dans l’escalade. Continuellement en rupture, à l’écart, il oblige son entourage à le concevoir eux même, en contredisant leurs croyances. Il met sa vie en jeu, par manque d’avoir la possibilité de la vivre. Et son entourage, ceux dont la subsistance leur est également insupportable autant qu’indispensable.